Forrnak az indulatok Szíriában: a lázadók felgyújtották a bukott elnök apjának sírját (VIDEÓ)
Háfez al-Aszad 1971-től 2000-ben bekövetkezett haláláig volt Szíria kegyetlen kormányzója.
S’il n’est pas bouleversé par la paix, il le sera par nouveau conflit, une proclamation de l’Etat palestinien ou les deux.
„Leur unanimité est telle qu’elle en devient trompeuse. Quand les sceptiques affirment que la reprise de pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens ne pourra mener à rien, lorsqu’ils le disent dans un concert international d’évidences lasses, on doit leur opposer les quatre faits qu’ils ont le tort d’oublier.
Le premier est que les régimes arabes, Israël et les Occidentaux sont toujours plus unis par leur crainte commune que les islamistes n’étendent leur influence et que l’Iran n’affirme son poids régional en accédant à la bombe atomique et en s’appuyant sur les chiites irakiens. Contrairement aux capitales arabes, à l’Europe et aux Etats-Unis, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n’est nullement convaincu que le meilleur moyen de contrer l’islam radical serait de reconnaître un Etat palestinien. Ce front n’est pas homogène mais, s’il permettait à Benyamin Nétanyahou d’obtenir que les Palestiniens ne se dotent pas d’une armée, renoncent à toute alliance militaire et laissent Israël camper à leur frontière jordanienne, il pourrait accepter de reconnaître leur Etat, avec des échanges de territoires mais dans les frontières de 1967.
Le deuxième fait qu’oublient les sceptiques est que, si les accords d’Oslo n’ont pas permis la paix, ils ont changé la donne. Responsables israéliens et palestiniens n’ont jamais cessé de se parler depuis dix-sept ans. Il y a une Autorité palestinienne en Cisjordanie, un pouvoir islamiste à Gaza, et les Israéliens ne songent pas à revenir sur cet état de fait par un retour à la pleine occupation des Territoires car ils en connaissent le prix. Non seulement ils achèveraient d’y affaiblir leur armée en la réduisant à une force de police, mais ils inscriraient, surtout, leur Etat dans un ensemble binational où ils deviendraient vite minoritaires. Les Israéliens ont si bien intégré ces deux dangers qu’Ariel Sharon avait rompu avec la droite pour organiser une »séparation« unilatérale entre Israël et les Palestiniens, qu’il y a quatorze mois que Benyamin Nétanyahou a fait accepter l’idée d’un Etat palestinien par le Likoud et qu’il ne reste ainsi plus une seule grande formation politique en Israël pour en refuser le principe.”