La guerre de Libye et la tentation du „storytelling” français

2011. szeptember 13. 13:43

Le renversement du régime du colonel Kadhafi peut à raison être brandi par Nicolas Sarkozy comme un accomplissement.

2011. szeptember 13. 13:43

„Le renversement du régime du colonel Kadhafi peut à raison être brandi par Nicolas Sarkozy comme un accomplissement. Pour autant, dans le récit officiel français de cette performance diplomatico-militaire, viennent se glisser des incongruités - pour ne pas dire des petits arrangements avec les faits.


M. Sarkozy a affirmé le 31 août que le rôle rempli par l'OTAN en Libye avait été possible »parce que« la France avait »repris toute sa place dans le commandement intégré«. L'affirmation a pu faire sourire d'anciens hauts responsables de la présidence Chirac, qui rappellent en privé que le statut particulier de la France dans l'OTAN n'avait jamais empêché d'agir en Afghanistan ni au Kosovo.

M. Sarkozy utilise l'affaire libyenne pour justifier a posteriori son choix politique d'un »retour« dans l'OTAN, comme s'il fallait circonvenir les voix qui, en France, ont pu y voir un abandon cher payé du dogme gaulliste. Il a au passage cessé de présenter sa décision comme une source de progrès pour »l'Europe de la défense«: le partenaire britannique de l'expédition libyenne n'en a jamais voulu.

M. Sarkozy n'a pas tort de prétendre que la France aurait plus difficilement joué les pilotes de l'opération en Libye, aux côtés du Royaume-Uni, sans le signal politique donné par la réintégration dans le commandement militaire intégré. »Au Kosovo, nous n'étions pas en position d'initiative«, note un diplomate français.”
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