Nem kerteltek az amerikaiak: Trump számára Orbán fontosabb politikus, mint Putyin
A Forbes egyszerű példával illusztrálta a helyzetet.
Depuis son élection au printemps dernier, Viktor Orban s'est transformé en „chiffon rouge” aux yeux de nombreux responsables européens.
„Tout à sa politique «patriotique», Viktor Orban nationalise aussi les fonds de pensions privés et leur épargne, qui atteint 11 milliards d'euros. Il fait encore adopter des taxes extraordinaires, dites «de crise», frappant les multinationales, pour la plupart étrangères. La prochaine étape sera la révision de la Constitution, prévue pour avril.
Il aura fallu l'adoption de la loi sur les médias, vue par l'OSCE comme une «menace pour la liberté de la presse», pour que l'Europe envoie à Budapest un début de rappel à l'ordre. Depuis le 1er janvier, les chaînes de télévision et les journaux qui diffuseraient des informations «non objectives» sont passibles d'énormes amendes. Quant aux cinq sages chargés de les contrôler, ils sont tous proches du Fidesz. «Un tel pays mérite-t-il de diriger l'Union?», s'est écrié le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Un groupe d'anciens dissidents, parmi lesquels l'ex-président tchèque Vaclav Havel, a publié une lettre fustigeant «les tendances autoritaires» du gouvernement hongrois. Viktor Orban, qui s'était lui-même fait remarquer, en 1989, en se rebellant publiquement contre la dictature communiste, l'a très mal pris.
«Aucun État, aucune nation n'a le droit de critiquer la Hongrie, ni de lui dire ce qu'elle doit faire», s'offusque le bouillant premier ministre. Mais une présidence de l'UE ratée «serait un cadeau pour l'opposition socialiste» qui reprend déjà des couleurs, prévient Alex Kuli, analyste du groupe de réflexion Political Capital. «Certains commentateurs voient quelques éléments modérés quitter le Fidesz, poursuit-il. Le scénario le plus probable, cependant, est qu'Orban terminera l'année 2011 quelque peu meurtri, mais sain et sauf.»”