Nemzeti konzultáció: arról lehet dönteni, hogyan tovább a magyar gazdaságban
A Fidesz mindenkit arra kér, hogy töltse ki a nemzeti konzultációt.
Apart DSK et son accusatrice, personne ne sait ce qui s’est véritablement passé dans la chambre 2 806 de l’hôtel Sofitel à New York.
„La révolution des mœurs des années 1970 avait tracé une frontière entre la «débauche» et la «perversion». La première incluait la sexualité consentie et atypique et elle était tolérée. La seconde appréhendait la sexualité non consentie qui était et qui est toujours sévèrement réprimée et surveillée. Or, depuis quelques années, cette frontière semble basculer. Un nombre de plus en plus important de situations jusqu’alors tolérées sont désormais considérées comme relevant de la violence et de l’abus. En France, l’exemple le plus récent et peut-être le plus éloquent de ce déplacement est le projet de pénalisation des clients de prostituées libres et majeures. En Suède, Julian Assange est inculpé de viol non pas pour avoir forcé une femme à des rapports sexuels mais pour ne pas avoir mis un préservatif. Dans ce nouvel ordre qui semble se dessiner, tout rapport sexuel qui se déroule dans un contexte hors norme ou détaché d’une relation durable peut faire apparaître le désir masculin comme une forme de pathologie, de prédation, de domination et d’abus que les femmes sont invitées à dénoncer pour s’émanciper et pour guérir de leurs traumatismes.
C’est pourquoi, la libido «débauchée» de DSK peut dorénavant rendre vraisemblable une accusation de viol à son endroit. Car une telle libido est devenue trop proche des pulsions que l’on prête aux pervers sexuels les plus épouvantables. C’est cet amalgame entre la débauche et la perversion, entre le hors norme et la violence que cette affaire semble révéler et consacrer. Et il est fort probable que si cette accusation américaine n’avait pas eu lieu, ce seraient des plaintes françaises qui auraient prospéré à l’instar de celle de la jeune écrivaine qui le dénonce aujourd’hui pour des comportements anciens. Il est triste et regrettable qu’un individu devienne victime et symbole des transformations historiques qui le dépassent. Mais lorsqu’il s’agit d’une personnalité politique de la taille du président du FMI, cela peut être aussi une précieuse occasion de prise de conscience. On se souvient que DSK avait refusé de se rendre en Allemagne au moment du mondial de football à cause de l’indignité des eros centers. C’est pourquoi on peut espérer qu’après son procès, il se mette à réfléchir sérieusement aux politiques sexuelles qu’il a contribué, à sa manière, à faire advenir. Peut-être saura-t-il alors mettre son talent au service de la protection des libertés qu’il a voulu que l’on respecte à son endroit mais cette fois-ci pour élargir aussi celles de tous.”