Börtönbe kerülhet a budapesti férfi, aki lehallgatta a családját
A Btk. szerint a tiltott adatszerzés három évig terjedő szabadságvesztéssel büntetendő.
Le Parti communiste chinois méprise ceux qui font preuve de faiblesse. On croyait que Barak Obama l'avait compris.
„En se taisant, les gouvernements occidentaux ne suscitent pas seulement le mépris des dirigeants de la République populaire, ils déçoivent les Chinois, de plus en plus nombreux, qui se lèvent pour défendre leurs droits. Lors de l'annonce du Prix Nobel de la paix, nombre d'entre eux ont cru que le monde reconnaissait enfin l'importance de leur lutte. Parents des victimes du massacre du 4 juin 1989, avocats aux pieds nus qui défendent les paysans expulsés, citadins luttant contre les promoteurs liés au Parti, se sont sentis plus forts. Aujourd'hui, ils doivent comprendre qu'ils sont seuls. Les gouvernements démocratiques préfèrent discuter avec des dictatures, on l'a vu en Tunisie et en Egypte, qu'avec les combattants de la société civile. Pourtant, dans certaines circonstances, ceux-ci montrent qu'ils peuvent constituer une force incontournable.
Pis encore, nos gouvernants affaiblissent ceux qui, à l'intérieur du régime, estiment que la répression ne peut pas régler tous les problèmes. Des dirigeants du Parti comme le premier ministre Wen Jiabao, ont affirmé que le Parti communiste défendait les »valeurs universelles« et qu'une »réforme du système politique« était indispensable si l'on voulait garantir les acquis du développement économique. Le comité Nobel n'est-il pas précisément l'une des instances qui propagent ces »valeurs universelles«? Ne devrait-on pas encourager leurs défenseurs en Chine en refusant de mettre notre drapeau dans notre poche?
Entre la date de l'arrestation de Liu Xiaobo et sa condamnation, il s'est écoulé plus d'un an. Cela prouve que bien des dirigeants estimaient que cette condamnation était une erreur. En se taisant, en n'intervenant même pas pour exiger que Liu Xia, cette courageuse femme dont le seul crime est d'être l'épouse de Liu Xiaobo retrouve sa liberté de mouvement, nos gouvernants affaiblissent la faction éclairée du Parti. Et, bien entendu, ils se déshonorent.
Ne serait-il pas temps pour le président du G20 et du G8 qui, tout au long de sa campagne, avait affirmé qu'il n'hésiterait jamais à défendre les droits de l'homme, d'intervenir pour la libération de Liu Xiaobo? Et puisque les interventions en privé dont on nous dit qu'elles sont nombreuses n'aboutissent à aucun résultat, ne serait-il pas temps pour l'ensemble des dirigeants occidentaux de soulever publiquement le cas du Prix Nobel? Ou faudra-t-il attendre un prochain printemps asiatique pour que l'on se rende compte que l'on a eu tort d'ignorer la vitalité de la société chinoise?”