Tunisie: révolution populaire ou révolution de palais?

2011. január 18. 14:21

Les Tunisiens qui veulent s’engager en politique doivent garder cela à l’esprit. Les citoyens aussi. Le régime est tombé, mais le régime n’est pas mort.

2011. január 18. 14:21

„On ne peut que se réjouir du départ précipité du dictateur Ben Ali, lequel marque la fin d’un règne de vingt-trois ans où la Tunisie était dirigée, en toute impunité, comme un patrimoine privé, par le clan au pouvoir. Non préparés, non concertés, imprévisibles, ces événements semblent mériter, à juste titre, le nom de révolution. Une nouvelle donnée, trop longtemps exclue, vient d’intégrer à grand fracas la vie politique tunisienne: le peuple.

Toutefois, il n’est pas sûr qu’à elle seule, la rue ait suffi à chasser le dictateur Ben Ali. Même si le détail de sa fuite n'est pas connu avec exactitude, ce départ n’est, selon toute probabilité, pas seulement le produit de l'action populaire. Depuis les indépendances, ce serait la première fois qu’un régime arabe tomberait sous l’effet d’une révolte de la rue. L’étendue du système de répression, l’efficacité dont il a jusque-là fait preuve, autant que la rapidité de la chute du régime, rendent peu probable cette hypothèse. Comme en Iran autrefois, c’est d’abord parce que l’armée a refusé de tirer sur la foule que le régime s’est effondré. C’est parce que le haut commandement a pris son autonomie par rapport à un pouvoir largement discrédité et abusif que le tyran n’est plus. Toutefois, il n’est pas simple de passer d’un pouvoir personnel autocratique à l’équilibre des contre-pouvoirs qui caractérise une démocratie.”

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