Szoboszlaiék páholyból figyelték a riválisokat: bukott a City, nyert a Barca, megszenvedett a Milan
Mandiner-összefoglaló a labdarúgó Bajnokok Ligája 6. fordulójának szerdai játéknapjáról.
Dimanche, après cent vingt-huit ans de travaux, le plus controversé des édifices catholiques va devenir une basilique.
„Il y a cette activité ouvrière: on vous a tant fait rêver avec «les bâtisseurs de cathédrales», eh bien ils sont là, casque obligatoire sur la tête, crapahutant d'un échafaudage à l'autre. Entre les bâches et les grues, vous pourrez presque serrer la main des couvreurs en rappel sur les toits des clochers. La «visite» dans les tours est littéralement vertigineuse. Et soudain, une vision romaine : trois nonnes, le casque de chantier enfoncé sur la cornette ; elles viennent du Vatican vérifier l'avancement des travaux et s'assurer que tout sera prêt pour l'arrivée du saint-père. Elles sortent, apparemment rassurées, et le concert reprend, perceuses, marteaux-piqueurs, vous respirez la poussière des ponçages, emportant à l'intérieur de vos poumons la relique impensable: c'est du porphyre, c'est du granit, c'est du basalte. «Sanctus, sanctus, sanctus», est-il écrit sur les «bouteilles de vin du Rhin», entre deux coquillages et trois colombes. Gaudí voulait mettre les pierres à genoux, qu'elles implorent leur Créateur, et que l'histoire de l'architecture soit gravée en elles, siècle après siècle, comme elle a été gravée dans les pierres de Notre-Dame de Paris, de Notre-Dame de Chartres. Un mystique? Un fou? Un mégalomane? Un illuminé?
Antoni Gaudí faillit mourir de son jeûne de carême en 1894. On ne lui connaît d'autre passion amoureuse que pour cette femme, Pepeta Moreu, qu'il n'a jamais touchée. On sait qu'il a passé les derniers mois de sa vie reclus comme un moine cistercien dans son atelier de la Sagrada, à dessiner des plans, à faire des calculs, à imaginer encore et toujours des symboles témoignant de ses visions célestes. Il y a trois ans, une nouvelle polémique est née autour de la Sagrada : le tracé souterrain du train à grande vitesse, voulu par la mairie de Barcelone, devant passer comme par hasard à l'aplomb de la Sagrada Familia. La «tune ladora» de l'AVE fut accusée de fragiliser les fondements de l'édifice. Après trois années de bagarres politico-économiques, les experts de l'Unesco viennent d'assurer qu'il n'en était rien, ni les supposés affaissements de terrain ni les possibles vibrations au passage des trains ne mettront en péril la Sagrada. Si le maire, Jordi Hereu, triomphe, la population n'est qu'à moitié rassurée.
«N'ayez pas peur», devrait leur dire le pape, le 7 novembre.”