„Ilyenkor kell észnél lenni” – Orbán Viktor szerint a legsötétebb órában vagyunk
„Ezt a két hónapot kell okos, higgadt politikával túlélni” – húzta alá a kormányfő.
En dehors des préoccupations electorales et de l'impopularité de cette guerre aux Etats-Unis, deux raisons ont joué dans la décision présidentielle.
„Si la pacification de l'Afghanistan apparait impossible après dix années de guerre (encore moins une conversion à la démocratie – qui plus est imposée par une force étrangère), l'idée s'impose aujourd'hui que l'occident pourrait s'accomoder d'une victoire des talibans, pour peu que ceux-ci renoncent au terrorisme international. D'autant que même après 2014, année butoir pour l'arrêt des opérations militaires par les occidentaux, ceux-ci pourraient conserver un contingent dans le pays, notamment une base de renseignements et de lancement de drones: ni Barak Obama ni le président afghan Karzaï – qui se plaint de plus en plus de l'intervention étrangère – n'ont exclu cette possibilité, alors que le maintien de telles structures au Pakistan (celle de Shamsi notamment) est de plus en plus problématique. Et ce n'est pas un hasard si c'est précisémenr le général Petraeus qui va prendre le commandement de la CIA…
Les alliés des Etats-Unis également engagés en Afghanistan se sont empressés de suivre Washington, à commencer par la France qui a annoncé aussitôt son intention de rapatrier son contingent (4 000 hommes) dans les mêmes proportions et dans les mêmes délais. La France a déploré récemment son 63e militaire mort au combat – ce qui est peu en près de dix ans de guerre, mais beaucoup si l'on tient compte de l'évolution dans le temps: le conflit n'avait coûté que 14 morts français jusqu'en 2007, mais 49 depuis, dont 16 en 2010 et 11 pour la seule année 2011, qui n'est qu'à moitié terminée. Ajoutons que l'Afghanistan entre pour moitié dans le coût des opérations militaires extérieures menées par la France (470 millions d'euros en 2010, sur près d'un milliard). Compte tenu des dépenses engagées depuis peu en Libye, il était temps de réduire ces engagements.”