Nemzeti konzultáció: arról lehet dönteni, hogyan tovább a magyar gazdaságban
A Fidesz mindenkit arra kér, hogy töltse ki a nemzeti konzultációt.
Le 11-Septembre n'était pas fatal, à condition d'en prévoir la possibilité. On explique l'aveuglement général par la paralysie bureaucratique et les rivalités au sommet.
„L'Union européenne incline au laisser-faire des non-interventions, elle papillonne et se divise. Quand, Britanniques et Français en tête, des Européens osent une intervention humanitaire armée (bravo!), ils courent le risque de chanter victoire trop vite: l'après-Kadhafi se promet aussi tendu que l'après-Saddam, si ceux qui condamnaient à mort les infirmières bulgares passent, une fois retournés, pour des démocrates pur sucre. Et si les réseaux d'Al-Qaida, qui ont pillé les arsenaux de l'ancien régime, sont tenus pour des enfants de chœur. Le Vieux Continent navigue à l'aveuglette. Ses complaisances à l'égard de la Russie poutinienne, corrompue jusqu'à l'os, violente et nihiliste, protectrice des Assad, prouvent combien la leçon dissuasive du 11-Septembre s'oublie.
Ben Laden est mort, son réseau survit dispersé. Mais la puissance de nuisance qui frappa Manhattan demeure. Il a suffi de quelques régions hors-la-loi, de »parrains« sans scrupule (qui ne manquent pas davantage) pour qu'un petit groupe armé de cutters frappe au cœur la première puissance mondiale. Imaginez les dégâts s'il avait ciblé une centrale nucléaire! Le paradigme d'Hiroshima est forclos, désormais la capacité de dévaster l'histoire et de mettre fin à l'aventure humaine échappe au monopole des grands Etats.
Au profit de qui? Au profit de n'importe qui. »Une fois renversées les bornes du possible, il est difficile de les relever«, stipula Clausewitz, annonçant que l'ère des batailles méga-massacreuses ne finit pas avec Napoléon. La Belle Epoque se gaussa, mais le siècle suivant confirma. Ben Laden a disparu, pas la stratégie des haines radicales et sans merci.”