Dermesztő ukrán beszámoló: „A hang egyre erősebb lett, és hamar rájöttem, hogy ez valami új lehet”
Az egyik túlélő férje a frontvonalon harcol.
Nous ne pourrons nous en laver les mains, après avoir autant contribué à la chute du dictateur.
„Ils ont des atouts dans leur manche: le nationalisme libyen, la colossale manne pétrolière, une élite valable, l'unité religieuse, une population réduite, un sens tout libyen du compromis. Ils n'ont jamais cessé de discuter, en coulisse, avec des hommes du régime. Paradoxalement, la transition postdictatoriale libyenne pourrait être plus douce qu'en Tunisie ou en Egypte, pourtant plus développés. Ou à l'inverse, un cauchemar. Car demain il faudra contrôler Tripoli, y installer un gouvernement pour tout le pays, ne pas se déchirer, gérer les forces centrifuges, démanteler un système quasi totalitaire vieux de quarante ans et se confronter aux centaines de milliers de ceux qui en ont profité.
De la compétence des dirigeants du Conseil national de transition, de leur habileté, de leur sens du bien commun, de leur autorité, dépendront la nature et l'étendue de notre implication dans la crise libyenne. Il faut les pousser à une transition douce, sans violence excessive, incluant une partie du régime de Tripoli, évitant de reproduire les erreurs irakiennes comme la proscription des membres du parti Baas. Peut-être le modèle à suivre est-il celui de l'Argentine, où l'on a sacrifié à la consolidation démocratique le jugement immédiat des bourreaux.
Le chemin de l'après-Kadhafi est escarpé. Nous avons partie liée avec la Libye et ses quatre révolutions. Il en va de l'avenir d'un pays-clé entre l'Europe et l'Afrique, dont la déstabilisation aurait des conséquences terribles, il en a va aussi du rôle futur de la France dans la région et, au-delà de l'expérience libyenne, de ses rapports avec un monde arabe en révolution.”