BBC: Megkönnyebbültek a románok – egy csapásra elszállt minden bánatuk
Egyik napról a másikra jobb helyzetbe fog kerülni a keleti szomszédunk.
Le gouvernement nationaliste de Viktor Orban, la Hongrie verrouille les principaux pouvoirs: la Cour constitutionnelle est placée sous tutelle, la presse bâillonnée.
„Une fois de plus, un pays membre de l'Union européenne a franchi la ligne jaune. Depuis l'arrivée au pouvoir, en avril 2010, du gouvernement conservateur et nationaliste de Viktor Orban, la Hongrie verrouille les principaux pouvoirs: la Cour constitutionnelle est placée sous tutelle, la presse bâillonnée. Dans l'esprit et dans la lettre, des règles de base du club européen sont bafouées par un des pays membres, et non des moindres puisqu'il assure depuis le 1er janvier la présidence tournante de l'Union.
Les valeurs européennes sont fondées sur deux piliers: une démocratie assise sur la préservation des libertés individuelles et collectives; un Etat-providence assurant la cohésion sociale dans une économie de marché. Or l'un et l'autre subissent des coups de boutoir à répétition. La crise économique et financière a forcé la totalité des Etats membres à entamer, à travers des programmes d'austérité draconiens, le fameux »modèle social« européen. Le modèle politique est aussi écorné sous l'effet des tensions provoquées par le chômage de masse, l'immigration et le vieillissement de sa population.
Face à cet état de fait, l'Europe semble paralysée. Depuis dix ans, lorsque l'un de ses membres adopte une loi attentatoire à la liberté d'expression, quand tel autre forme un gouvernement avec le soutien d'un parti d'extrême droite, les dirigeants regardent leurs pieds sous la table du Conseil européen. Et la Commission préfère au rappel ferme des grands principes quelques timides remarques technocratiques. Ils savent pourtant être pugnaces: lorsqu'il s'agit de défendre les mérites du marché unique, la concurrence à l'intérieur de l'Union et le libre-échangisme planétaire, Commission et Conseil n'hésitent pas à hausser le ton et au besoin à sanctionner les mauvais élèves.”