„Dühös vagyok a németekre” – elszabadultak az energiaárak Svédországban
Nem kellett volna bezárni az atomerőműveket a miniszterelnök szerint.
Quand l'accident de Three Miles Island s'est produit, personne ne pensait que cela pouvait se produire, pas plus qu'à Tchernobyl ou au Japon.
„Pourquoi gardons-nous le nucléaire en France et dans d'autres pays, vu que le nucléaire ne représente qu'une partie très minoritaire de l'énergie mondiale consommée? Même en augmentant significativement cette proportion, cela ne changera pas grand chose sur la production de gaz carbonique. Plusieurs facteurs expliquent notre attitude vis-à-vis du nucléaire: il est évident que pour la France, toute l'énergie d'origine nucléaire produite remplace avantageusement le pétrole ou le gaz que l'on aurait dû importer à grand frais avec en plus les risques d'embargo pour une raison ou une autre. L'industrie du nucléaire est de haute technologie, elle permet à des grands groupes d'avoir un monopole sur ce segment industriel. La France a un système politique, administratif et industriel très centralisé. Notre balance commerciale a besoin de grands groupes pour assurer nos revenus à l'exportation tels que l'automobile, l'aviation, l'espace, l'agriculture, les TGV, etc.
Peut-on sortir du nucléaire en France? Certainement oui, l'Allemagne est en train de le faire, et a mis toutes ses forces pour réussir. Ce pays est maintenant exportateur net d'électricité! La France peut faire de même, mais cela prendra plusieurs décennies. C'est un choix politique et industriel.
Une catastrophe nucléaire peut-elle se produire en France? Evidemment oui, bien que cela soit très peu probable. Quand l'accident de Three Miles Island s'est produit, personne ne pensait que cela pouvait se produire, pas plus qu'à Tchernobyl ou au Japon. Comme dans tout accident, il se produit quelque chose d'imprévu : une faute de conception ou une erreur humaine. Par exemple depuis plus de cent ans les trains circulent en France, et on connaît bien tous les risques d'accidents possibles, et pourtant il s'en produit encore, bien que très rarement. Quand les centrales nucléaires ont été construites, on a calculé que la probabilité de la chute d'un gros avion sur une centrales était quasi négligeable. Cela était et est toujours vrai, sauf qu'en 2001, on a vu que des terroristes pouvaient très bien intentionnellement diriger un avion sur une centrale. A ce jour, aucune centrale n'est capable de résister à un tel choc.
La seule question que l'on peut se poser est de savoir si nous acceptons ce risque, avec ses avantages et ses inconvénients.”