Les sept erreurs d'Obama

2010. szeptember 20. 13:37

Refuser l'inévitable débat et noyer le poisson, ce n'est pas non plus faire avancer la cause de la démocratie en Amérique.

2010. szeptember 20. 13:37

„La marée noire, l'Afghanistan, l'économie qui reste en panne en dépit de tous les efforts de relance... Sans oublier ce projet de mosquée qui déchire l'Amérique! Alors qu'approchent les élections de mi-mandat, Alexandre Adler nous explique pourquoi une majorité d'Américains ne se reconnaît plus en Obama. Tout le monde connaît l'expression selon laquelle «une bouteille à moitié vide» n'est pas absolument l'équivalent d'une bouteille «à moitié pleine». Dans la physique quantique de la décision politique, le jugement oscille inévitablement entre la prise en compte des nécessités de l'époque, parfois impitoyables, et les erreurs personnelles, parfois criantes, de tel ou tel décideur politique.

Il arrive aussi que les préjugés idéologiques soient compensés par un esprit de décision radical et contraire à ces préjugés: Churchill est le meilleur exemple de cette capacité à prendre des décisions qu'on n'aurait pas attendues de l'homme politique conservateur qu'il était encore en 1935. Mais la volonté farouche de vaincre le nazisme le poussa beaucoup plus loin qu'il n'aurait imaginé. Jimmy Carter, entre 1976 et 1980, est un parfait exemple du cas inverse: les préjugés subjectifs s'ajoutent aux difficultés objectives et provoquent de petites catastrophes -irrésolution face à la dernière vague agressive du tiers-monde révolutionnaire, laquelle culmine avec la révolution iranienne de 1979, et grandes difficultés à secouer l'Amérique de sa dépression postvietnamienne, que tout autre aurait, de la même manière, rencontrées.

Le cas Obama n'est pas semblable. Ce jeune Président, à l'expérience gouvernementale plus que limitée, mais à l'intelligence brillante soutenue par une éloquence remarquable, ne pouvait engranger rapidement les bienfaits d'un relèvement économique qui est difficile à mettre en œuvre. La perception dans le monde islamique d'un George Bush isolé et incapable, où que ce soit, de poursuivre ses offensives, ne pouvait que le contraindre à une politique de repli élastique qui, là aussi, ne peut être bénéficiaire dans l'immédiat. Il n'en demeure pas moins que Barack Obama a dispersé sur son chemin une portion substantielle de la bonne volonté qui s'était exprimée en 2008 à son égard, et qu'il sera parvenu à polariser la vie politique américaine et aussi la vie internationale bien au-delà de ce qui était inévitable.”

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Összesen 2 komment

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Sorrend:
szelli
2010. szeptember 21. 16:39
:) az eredeti jóval hosszabb és fel van sorolva mind a 7: http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/11/01003-20100911ARTFIG00003-les-sept-erreurs-d-obama.php
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