Szíria új vezére hazahívta a szír menekülteket
Abu Mohamed al-Golani felszólította a menekülteket, hogy térjenek haza „egy új Szíria” felépítésére.
J’avance ici une proposition alternative, qui sera peut-être acceptée par les Palestiniens.
„Il y a là une étrange idée fixe qui, à un certain stade, s’est fichée dans le cerveau politique israélien, que ce soit comme une sorte d’obstacle retors pour torpiller la négociation ou comme une sorte d’aspiration profonde de mettre fin aux conflits d’une manière théologique absolue qui puisse préparer l’arrivée du messie. En d’autres termes, non pas mettre simplement fin à un conflit vieux de quelque cent vingt ans, à la manière dont les peuples mettent habituellement fin à leurs conflits, mais quelque chose de beaucoup plus essentiel et total. Les Palestiniens sont mis en demeure d’accorder leur reconnaissance non seulement au sionisme comme idée mais aux profondeurs de l’histoire juive dans sa globalité.
Dans ces conditions, j’avance ici une proposition alternative, qui sera peut-être acceptée par les Palestiniens. Ainsi lorsqu’ils contemplent le spectacle de nos nationalistes fanatiques en notre sein qui, dans leur écrasante majorité sont des religieux, trépigner, hurler et chanter avec enthousiasme sous leurs fenêtres, ils ne les entendent pas clamer «La terre d’Israël appartient au peuple juif» mais «La terre d’Israël appartient au peuple d’Israël». L’expression authentiquement religieuse sur leurs lèvres, à juste titre, n’est pas le peuple juif, ou la nation juive, mais le peuple d’Israël. Aussi, au lieu d’exiger des Palestiniens comme condition préalable de reconnaître Israël comme l’Etat du peuple juif, il faut, si on y est vraiment obligés, se voir reconnaître de leur part comme l’Etat du peuple d’Israël ou du peuple des Israéliens. Tout comme nous reconnaissons l’Etat palestinien comme l’Etat du peuple palestinien.
Il s’agit là d’une symétrie valable et acceptable. Elle est aussi légitime du point de vue de nos conceptions historiques et religieuses et il me semble que les Palestiniens ne refuseront pas une telle formulation qui nous sauverait d’un piège supplémentaire sur la voie de la négociation.”